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EN IMAGES- Une habitation a été détruite à Générac dans le Gard, où le feu a fait rage pendant cinq jours avant d'être maîtrisé samedi. Alors que les autorités évoquent une piste criminelle, les riverains craignent un nouvel incendie.
REPORTAGE

L'incendie dans le Gard, qui a causé la mort d'un pilote de bombardier d'eau, est enfin maîtrisé, mais les pompiers n'ont pas chômé. Cette nuit encore, ils étaient 180 à surveiller la moindre étincelle synonyme de reprise de feu. À Générac, une seule maison a été endommagée par le sinistre, celle de Yves Thomas, 75 ans, qu'Europe 1 a pu rencontrer.

Le toit du mas totalement effondré, les voitures garées en contre-bas calcinées, les vélos a peine réparés totalement fondus … bref, de la grande bâtisse, construite au milieu de la garrigue, il ne reste pratiquement plus rien. Cet éleveur de taureaux a tout perdu en quelques heures. Samedi, il ne pouvait que constater les dégâts.

"Il n y’a plus rien, tout à cramé", déplore-t-il auprès d'Europe 1, en désignant notamment les poutres tordues par la chaleur. En arrivant sur place vendredi, il a vu les bungalows qu’il loue l’été aux touristes cernés par les flammes. "Avec des cannes que j’ai coupées dans le chemin, j’ai arrêté le feu, et celui-là je l’ai sauvé", rapporte-t-il.

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La peur du pyromane 

À quelques centaines de mètres de là, Sylvette a réussi à sauver ses huit chevaux, pris au piège. Désormais, elle redoute de nouveaux incendies, alors que les autorités ont évoqué une piste criminelle. "Le responsable peut continuer, remettre le feu un peu plus loin", s’alarme-t-elle. "Il faut essayer de le retrouver et le condamner."

Les investigations se poursuivent. Les experts ont notamment effectué des prélèvements sur les départs de feu pour pouvoir identifier le ou les coupables. Deux personnes interpellées vendredi dans cette affaire ont été relâchées samedi, a indiqué pour sa part le procureur de la République de Nîmes.