Des crues exceptionnelles ont durement touché le département des Alpes-Maritimes vendredi soir. 1:02
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Joanna Chabas, avec AFP, édité par Séverine Mermilliod
Alors que près de vingt personnes sont recherchées par les secours après les fortes pluies qui se sont abattues sur les Alpes-Maritimes dans la nuit de vendredi à samedi, le préfet du département, Bernard Gonzalez, a assuré à Europe 1 que ses services ont "tout fait" pour anticiper et organiser au mieux les secours.
TÉMOIGNAGE

Près de 1.000 pompiers et des soldats de l'armée sont mobilisés dimanche dans les Alpes-Maritimes frappées par des crues exceptionnelles, pour œuvrer au rétablissement des voies de communication et à la recherche des huit personnes officiellement portées disparues et de la dizaine d'autres recherchées. Alors que le Premier ministre Jean Castex a fait part, samedi, de sa vive inquiétude sur le bilan définitif, le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, a estimé sur Europe 1 que "tout" avait été fait pour "organiser les secours au mieux".

"Météo absolument pourrie"

"Il y a eu des mises à l'abri, des mises en sécurité. Le problème ça a été cette météo absolument pourrie, ce vent très violent et des hélicoptères cloués au sol. On aurait pu mettre des gens en sécurité, cela a été impossible, on a dû progresser à pied", a déploré Bernard Gonzalez, qui se défend de tout manque d'anticipation. 

"L'anticipation a été là"

Le préfet des Alpes-Maritimes s'est indigné des critiques reçues sur les réseaux sociaux quant aux mesures prises. "Des gens sur les réseaux sociaux ont dit que les mesures prises dès jeudi soir, en anticipation de ce phénomène météo, étaient des mesures stupides. Je le dis : non, il n'était pas stupide de fermer les crèches, les écoles, collèges, les lycées et les universités. Non, il n'était pas stupide de fermer les centres commerciaux. L'anticipation, elle a été là", assure-t-il. "Nous avons tout fait pour pouvoir organiser les secours au mieux dans les conditions que le ciel nous a donné", a-t-il conclu.