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Algolesko : l’incroyable success story d’une petite entreprise du Finistère à l’assaut du Japon

Sandrine Prioul - Mis à jour le . 1 min
Algolesko, petite entreprise du Finistère à l’assaut du Japon
Algolesko, petite entreprise du Finistère à l’assaut du Japon © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Une petite entreprise bretonne est devenue le coup de cœur des Japonais. Algolesko développe l'algoculture dans le Finistère sur 150 hectares à 5 km des côtes, en faisant pousser 200 tonnes d'algues destinées à nos assiettes.

L'entreprise Algolesko, qui compte 11 salariés et une spécialité qui se développe, l'algoculture. A une poignée de kilomètres des côtes du Finistère, une équipe sème des essaims d'algues et les cultive sur des centaines de kilomètres de cordes. 

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Des conditions de culture optimales jugées tellement bonnes que les Japonais, référence en la matière, ont décidé de partager leur savoir-faire avec la société bretonne. Un honneur pour la petite entreprise, mais surtout une grosse opportunité de marché puisqu'au Japon, un habitant consomme en moyenne 8 kg d'algues par an. 

L'objectif de se tourner vers l'Europe et multiplier par 5 sa production d'ici 2030

Chez Algolesko, c'est l'effervescence. Sur une mer d'huile, à 5 km des côtes, des centaines de flotteurs répartis sur 150 hectares. C'est ici que poussent 200 tonnes d'algues destinées à nos assiettes. 

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"En fait, c'est ce cordage qu'on ensemence avec nos bébés algues qui proviennent de l'écloserie", explique Mathilde Lemoine, en charge de la culture marine et qui se définit volontiers comme une agricultrice de la mer.

Et ces algues poussent vite, atteignant déjà un mètre en deux mois, brassées par la mer, nourries de la lumière du jour et des sels minéraux. "On cultive deux espèces d'algues, le wakame et le kombu royal. Mais nous, dans notre process, on va blanchir les algues et ça va atténuer ce côté iodé. Donc ça va être plutôt un goût atténué, une texture croquante et une couleur très verte", poursuit Mathilde Lemoine.

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"C'est vrai que quand les Japonais nous ont invités chez eux, c'était incroyable, puisque là, on nous a ouvert les portes d'un savoir-faire", se réjouit Timothée Serraz, le directeur général de l'entreprise. "Et donc ça nous a fait gagner un temps fou, ça nous a fait grandir. Et en plus le partage autour de ces aspects culinaires avec le Japon, c'est juste passionnant", dit-il. Le patron qui veut maintenant se tourner vers l'Europe et multiplier par 5 sa production d'ici 2030.