Affaire Théo : 12 interpellations dans la nuit de mardi à mercredi en France

Les personnes placées en garde à vue ont été le plus souvent interpellées pour des jets de projectiles
Les personnes placées en garde à vue ont été le plus souvent interpellées pour des jets de projectiles © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
En Seine-Saint-Denis, les six interpellations, essentiellement pour des jets de projectiles, ont à chaque fois entraîné un placement en garde à vue.

Douze personnes ont été interpellées en France dans la nuit de mardi à mercredi, dont six en Seine-Saint-Denis, pour des violences urbaines dans le sillage de l'affaire Théo, a indiqué mercredi une source policière, évoquant une baisse "significative" des incidents.

Des placements en garde à vue systématiques. "La baisse est significative. Dans de nombreuses villes d'Ile-de-France, c'est le retour à une activité nocturne habituelle pour les policiers et pompiers", a estimé cette source. En Ile-de France, neuf personnes ont été interpellées, dont six en Seine-Saint-Denis, où ont débuté les violences urbaines à la suite de l'interpellation de Théo, 22 ans, victime d'un viol présumé au cours de l'intervention de la police à Aulnay-sous-Bois le 2 février.

Dans ce département, les interpellations, essentiellement pour des jets de projectiles, ont à chaque fois entraîné un placement en garde à vue, selon une source policière. Dix-sept véhicules ont par ailleurs été incendiés.

245 interpellations depuis le début de l'affaire Théo. La nuit précédente, 25 personnes avaient été arrêtées en Ile-de-France pour des incidents, dont 12 en Seine-Saint-Denis. Un total de 245 interpellations a été recensé depuis le déclenchement des violences urbaines le 4 février, débouchant sur 236 gardes à vue, dont 168 sur Paris et les trois départements de la Petite couronne (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne), selon un bilan du ministère de l'Intérieur mardi après-midi.

"Il faut que la justice passe". Face aux violences qui se sont enchaînées dans le sillage de l'affaire Théo, l'exécutif tente d'éviter l'embrasement. "Il faut que la justice passe", a notamment déclaré François Hollande lors d'un déplacement mardi dans une mission locale d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis.