Affaire Benalla : le syndicat Alliance dénonce des "sanctions à deux vitesses"

Alexandre Benalla arborait ce jour-là des signes réservés aux gardiens de la paix.
Alexandre Benalla arborait ce jour-là des signes réservés aux gardiens de la paix. © Capture d'écran YouTube
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avec AFP
Le syndicat majoritaire chez les gardiens de la paix, Alliance, déplore jeudi que "l'image de la police soit ternie" après l'affaire Alexandre Benalla. 

Le syndicat de policiers Alliance, majoritaire chez les gardiens de la paix, a dénoncé jeudi des "sanctions à deux vitesses" après la mise à pied de deux semaines d'un collaborateur du président Emmanuel Macron filmé en train de frapper un manifestant le 1er-Mai. "Les policiers eux ne bénéficient jamais d'une quelconque clémence et ne comprennent donc pas que dans 'une République exemplaire' des sanctions à deux vitesses puissent exister", écrit le syndicat dans un communiqué.

"L'image de la police ternie". Le quotidien Le Monde a révélé qu'un collaborateur d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, responsable de sa sécurité durant la campagne présidentielle, a été suspendu de ses fonctions pendant deux semaines puis muté à des fonctions administratives à l'Élysée après avoir agressé un manifestant à Paris le 1er mai, portant un casque des forces de l'ordre. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris pour "violences par personne chargée d'une mission de service public", "usurpation de fonctions" et "usurpation de signes réservés à l'autorité publique".

Le syndicat de policiers déplore par ailleurs qu'"un amalgame soit fait, que l'image de la police soit ternie par le comportement d'un individu extérieur aux forces de sécurité" et demande que "toute la lumière soit faite afin que les policiers ne soient pas en finalité des lampistes et des boucs émissaires".