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Aéroports : le principal syndicat des contrôleurs aériens français suspend son préavis de grève

Europe 1 . 1 min
Aéroports : le principal syndicat des contrôleurs aériens français suspend son préavis de grève
Aéroports : le principal syndicat des contrôleurs aériens français suspend son préavis de grève © Stéphane Mouchmouche / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens français (SNCTA) a annoncé suspendre son préavis de grève des 7, 8 et 9 octobre après des consultations avec la Direction générale de l'aviation civile. Sa décision intervient après une "conciliation" et "compte tenu des accords trouvés" avec la direction.

Après un report de sa grève prévue le 18 septembre dernier, le principal syndicat des contrôleurs aériens français (SNCTA) annonce suspendre son préavis de grève des 7, 8 et 9 octobre prochains à l'issue de consultations avec la Direction générale de l'aviation civile.

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Le SNCTA, qui représente 60% des voix dans la profession, prend cette décision après une "conciliation" et "compte tenu des accords trouvés" avec la direction, indique-t-il sur son site internet, sans détailler ces accords. Il appelle également les contrôleurs à annuler "au plus tôt" leurs déclarations préalables. Sa décision fait également suite "aux annonces du Premier ministre (Sébastien Lecornu) renvoyant le projet de loi de finances aux travaux parlementaires".

Parmi les fonctionnaires les mieux payés

Le syndicat demande une évolution de la gouvernance de la profession, et un "rattrapage intégral de l'inflation". Interrogé par Europe 1 en août dernier, le ministre des Transports d'alors, Philippe Tabarot, affirmait "ne pas céder à leurs revendications" tout en souhaitant également une réforme du contrôle aérien.

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Il faut rappeler que les contrôleurs aériens sont parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut "de l'ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels", précisait un rapport du Sénat en 2024. Ils ont aussi un rythme de travail aménagé, et peuvent partir à la retraite à 59 ans. Des avantages qui s'expliquent par leurs conditions de travail, selon les spécialistes du secteur. Pour le moment, le ministère des Transports n'a pas encore réagi à la suspension de ce préavis.