Les taxis gagnent leur bras de fer contre Uber et l'OL

Les taxis lyonnais menaçaient de gêner l'accès au Parc OL.
Les taxis lyonnais menaçaient de gêner l'accès au Parc OL. © Jeff PACHOUD/AFP
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Remontés contre la concurrence des VTC, les taxis lyonnais menaçaient de gêner l'accès au Parc OL. Ils pourront finalement desservir le stade.

C'est l'une des conséquences inattendues de la guerre entre les taxis et Uber. Le club de foot de Lyon avait annoncé la semaine dernière un partenariat avec la société américaine de VTC pour la desserte de son nouveau stade. Mécontents, les taxis menaçaient de bloquer l'accès dès le prochain match de championnat. Vendredi soir, ils ont obtenu gain de cause.

Réunion de crise. Une réunion de crise a été organisée par la préfecture vendredi, après la menace d'une mise à exécution du blocage du stade par les taxis, prévue mercredi prochain. A la sortie de la réunion, le club de Lyon a expliqué qu'il renonçait à son partenariat avec Uber.

"Travailler ensemble". Pour Pascal Wilder, président de la fédération des taxis indépendants du Rhône, ce ne sont pas les menaces qui ont fait plier Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, mais bien les arguments des taxis lyonnais : "On souhaitait être sur un pied d'égalité et que l'on travaille tous ensemble. Pour nous tout le monde doit pouvoir travailler avec le grand stade".

Uber grogne. Uber, de son côté, déplore ce revirement. Selon la société de VTC, "une minorité violente de taxis a réussi à faire capoter l'affaire en menaçant de troubler l'ordre public."