A Rennes, un exercice anti-terroriste dans la ville prévu vendredi

L'exercice anti-terroriste s'inspire directement des récents attentats survenus en France.
L'exercice anti-terroriste s'inspire directement des récents attentats survenus en France. © image d'illustration AFP
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Faux terroristes et tirs à blanc. Pour les besoins de l'opération, un quartier entier sera bouclé.

Nom de code : "Taïpan". Du nom du serpent australien, célèbre pour être le plus venimeux au monde, l'opération anti-terroriste qui doit se dérouler vendredi à Rennes va employer les grands moyens. Selon Le Télégramme, dès 8h30, de faux terroristes lanceront une attaque contre un bus, puis feront feu sur le public d'une salle de spectacle. Le scénario, très précis, est directement inspiré des récents attentats, a indiqué le cabinet du préfet.

Plus de 300 personnes mobilisées. À grands renforts de détonations, d'ambulances et de gyrophares, l'exercice veut coller au plus près de la réalité. L'opération mobilisera plus de 300 personnes dont 200 en intervention : policiers, gendarmes, RAID, PJ, CRS, pompiers, sécurité civile, Samu, etc. Près de 120 élèves issus des écoles d'infirmiers de Rennes et Saint-Malo joueront le rôle des victimes.

L'exercice commencera avec les interventions des forces de sécurité et de secours mais s'arrêtera toutefois aux portes des urgences des hôpitaux dont il n'a pas été jugé nécessaire de perturber le fonctionnement.

Huit heures d'intervention, six mois de préparation. Pour ces huit heures d'exercice, près de six mois de préparation et de logistique ont été nécessaires. Cet exercice sera suivi d'analyses et d'évaluations des différents services concernés. Des tirs à blancs seront échangés mais pour ne pas paniquer les riverains, la préfecture précise que les participants à l'opération porteront un chasuble fluo et ajoute que "la nécessité de reproduire les conditions d'une intervention réelle nous a conduits à organiser cette opération sur l'espace public, mais nous avons retenu un secteur peu fréquenté, de manière à en limiter l'impact".