DHL a engagé des intérimaires pour assurer la livraison de colis avant Noël. 1:18
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Elise Denjean édité par Guilhem Dedoyard
Les livraisons de colis connaissent un pic d'intensité dans la dernière semaine avant Noël, accentué cette année par le Covid-19. À Créteil, le centre DHL a recruté des intérimaires pour pouvoir livrer tout le monde dans les temps, mais cela n'empêche pas les employés d'être soumis à des cadences importantes.
REPORTAGE

Il ne reste plus beaucoup de temps pour recevoir ses cadeaux sous le sapin et les livraisons de colis se font désormais à un rythme effréné. Ce week-end de départ en vacances est aussi le dernier pour faire ses achats de Noël et chez les transporteurs de colis l'effervescence grimpe. Sur le site DHL de Créteil, il n'est pas question de relâcher le rythme avant les fêtes pour ce qui est traditionnellement le week-end de l'année le plus chargé. D'autant que cette année, le Covid a fait exploser le nombre de colis à traiter. 

Un rythme effréné jusqu'à Noël 

À Créteil, c'est plus de 65.000 colis à traiter en une seule journée, contre 48.000 habituellement. À l'intérieur, la chorégraphie des salariés est millimétrée, les gestes sont répétés avec précision et efficacité, et les colis défilent sur les tapis. À l'extérieur, le ballet des camions et fourgonnettes est incessant. Le pic de cette période déjà chargée est attendu lundi.

Le rythme est parfois difficile à suivre pour les salariés comme Vincent, agent de tri depuis un an et demi, qui travaille de nuit. "C'est assez dur physiquement, on court partout. Il faut se dépasser en espérant qu'on arrive à tout envoyer avant le 24 décembre. Avec 25 % de colis en plus à traiter par rapport à l'an dernier en raison de la situation sanitaire, DHL a dû embaucher plus d'intérimaires pour renforcer ses équipes.

À moins d'une semaine de Noël, l'erreur n'est plus possible. Car comme le rappelle Alain Yoro, le directeur du site, il y a interdiction de se louper : "On est un peu comme le père Noël. Imaginez laisser un colis dans notre entrepôt alors que c'est peut être le petit tracteur d'un enfant qui l'attend parce que ses parents se sont organisés à la dernière minute. On se doit de lui livrer !"