Publicité
Publicité

Se contenter d'une seule chips, c'est possible ?

Thomas Morel et Alain Cirou - Mis à jour le . 1 min
Un "ingrédient mystère" nous pousserait à vouloir manger toujours plus de chips.
Un "ingrédient mystère" nous pousserait à vouloir manger toujours plus de chips. © MAXPPP

Un chercheur allemand tente de comprendre l'origine de notre addiction pout les chips. Pas simple…

Le contexte. C'est un des comportements qui intrigue profondément les scientifiques : pourquoi n'arrive-t-on jamais à manger une seule chips ? Pourquoi, quand on ouvre un paquet, se sent-on presque obligé d'aller au bout ? Ce phénomène, baptisé "hyperphagie hédoniste", pose un véritable problème de santé publique. Aux Etats-Unis, les études récentes montrent que deux tiers des obèses se laissent aller à grignoter des paquets de chips entiers.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

>> A LIRE AUSSI : L'obésité concerne un Français sur six

Les rats aussi préfèrent les chips. Pour tenter d'expliquer ce qu'il qualifie d' "horrible réalité", le chercheur allemand Tobias Hoch, de l'université de Nuremberg, a mené une série d'expériences sur les rats. Avec une hypothèse : le gras et les glucides seraient responsables de notre "addiction" aux chips. Pour la vérifier, il a proposé à des rats trois gamelles de nourriture. L'une contenait des boulettes classiques, la seconde un mélange à base de gras et de glucides et la troisième des chips. Le constat est sans appel : les animaux ont largement préféré les chips.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un ingrédient mystère ? Ce résultat n'arrange pas les scientifiques : si les glucides et le gras étaient responsables de notre attrait pour les chips, les deux dernières gamelles auraient dû susciter le même intérêt chez les rats. Puisque ce n'est pas le cas, c'est donc qu'un autre ingrédient intervient. Mais lequel ? Celui-là, Tobias Hoch le recherche encore. Le chercheur allemand est sur que ce "quelque chose" existe. En effet, les rats ont subi un examen par imagerie par résonance magnétique et, là encore, aucun doute : quand les rats mangent des chips, on voit une activité plus forte des systèmes de récompense et d'addiction. Reste désormais à l'identifier…