Noël, un repas presque parfait ?

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avec Pascal Berthelot , modifié à
Que vont servir les Français à table et quel sera leur budget ? Début de réponse en chiffres.

Il n’y a pas que dans les rayons des magasins que les fêtes de Noël provoquent une cohue, l’émoi est aussi en cuisine pour préparer le repas du 24 et/ou 25 décembre. Mais que servent les Français et combien cela va-t-il leur coûter ?

• Un repas pas comme les autres. Treize desserts en Provence, pain d’épice en Alsace : Noël est l’occasion de sortir de l’ordinaire. Ainsi, "88% des Français ont l’intention de préparer un menu spécial", selon une étude Ipsos réalisée début décembre. Mais cette aspiration dépend évidemment du pouvoir d’achat de chacun : "23% des plus modestes n’auront pas de menus spéciaux quand presque tous les plus aisés apprécieront des plats typiques". 

Les aliments à la fête. Comme chaque année, le chapon est très apprécié pour les fêtes. Mais un autre plat à base de volaille fait fureur cette année au marché de Rungis : le rôti de canard au piment d'espelette, un plat venu du Gers. Autre grande tendance 2012 : le fromage aux truffes. En revanche, les ventes de foie gras sont à la peine. 

Mais pas forcément du "fait maison". Un repas spécialement pensé pour Noël ne rime pas forcément avec le fait maison. "Dans un pays où les traditions gastronomiques font partie du patrimoine national, le repas de Noël connaît lui aussi quelques évolutions. Une majorité de Français (54%) a déjà ou pourrait envisager de servir des plats préparés ou surgelés le soir de Noël. 16% l’ont même déjà fait !", toujours selon Ipsos.

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Un repas si possible "made in France". Qu’il soit préparé à la maison ou conçu industriellement, le repas de Noël sera si possible produit en France : "78% des Français attachent de l’importance au fait que leurs repas de fêtes soient composés de produits d’origine française (c’est même très important pour 40% d'entre eux), 62% qu’ils soient composés de produits de leur région", selon une autre étude Ipsos réalisée début décembre. 

L'impact environnemental du repas de Noël

Une certitude : ça va coûter plus cher. La flambée des matières premières n’épargne aucun aliment, y compris ceux des fêtes de fin d’année. Résultat, la facture moyenne des consommateurs va grimper : le prix de la volaille devrait grimper de 10 %, celui du foie gras de 5% et celui du champagne de 3%. Le traditionnel chapon de Noël devrait passer de 27 à 30 euros pièce, tandis que la boite de foie gras entier passera de 25 à 27 euros en moyenne. Seule consolation,  le prix des huîtres reste stable, après une hausse de 30% l’an dernier.
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