Météo maussade : l'été 2014 en chiffres

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M.-A.B. avec Raphël Maillochon , modifié à
SALE TEMPS - Beaucoup de pluie et peu de soleil, l'été 2014 est l'un des plus pluvieux qu'ait connu la France depuis plus de 50 ans.

INFO. De la pluie et des températures relativement fraîches. Il suffit de poser la question autour de soi pour tirer les conclusions de l'été 2014 qui touche à sa fin : nous vivons un été pourri ! Pis, les météorologues se penchent maintenant sur la question et les grandes tendances, scientifiques et statistiques, émergent. Parmi elles, un fait, sans appel, vient conforter l'impression ambiante : nous vivons l'été le plus "arrosé" depuis plus de 50 ans.

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Trois fois plus de pluie à Marseille. Marseille notamment est une des villes symboles de cet été maussade. Il a en effet plus trois fois plus que l'été dernier sur la cité phocéenne avec près de 100 litres d'eau au m². Même régime pour les régions Rhône-Alpes et Auvergne qui ont reçu deux fois plus de précipitations que leur moyenne habituelle depuis le début juillet.

Un excédent de soleil… à Brest et Quimper. L'été 2014 est en fait des plus surprenants, car pour avoir du beau temps à coup sûr, il fallait partir... en Bretagne et en Normandie. Chose rare, les météorologistes parlent même d'excédent de soleil en Bretagne. Il y a eu 30% de journées ensoleillés de plus à Brest ou Quimper que lors des étés précédents. 

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"Dans des villes comme Dinard ou Cherbourg, on a eu plus de soleil en juillet que du côté de Perpignan en Méditerranée", rapporte au micro d'Europe 1 Patrick Gallois, prévisionniste à Météo France. "Le Cotentin et la Vendée s'en sortent plutôt bien et les grands perdants figurent être les régions de l'Est, comme le Jura, les Alpes, à la fois sur le manque de soleil, la pluviométrie et la fraîcheur des températures", poursuit le spécialiste.

Des records de fraicheurs dans le sud. Côté températures c'est aussi le monde à l'envers. Quand des villes comme Nantes et Le Touquet battent des records de chaleur, Carpentras et Bergerac enregistrent des records de fraîcheur.

Et cette tendance franchi même les frontières de l'Hexagone pour se répercuter à l'échelle européenne. Il a ainsi fait plus chaud à Oslo, en Norvège, qu'à... Toulouse, la Ville rose étant pourtant habituée à des records de températures.