Marseille bat Paris... pour les bouchons

Les Marseillais perdent 10 heures de plus dans les embouteillages chaque année que les Parisiens.
Les Marseillais perdent 10 heures de plus dans les embouteillages chaque année que les Parisiens. © MAXPPP
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Les Marseillais perdent 10 heures de plus dans les embouteillages chaque année que les Parisiens.

Dans le match "bouchons sur la Canebière" contre "périph' embouteillé", les Marseillais gagnent haut la main. Selon une étude du fabricant de GPS TomTom, dévoilée par Le Parisienmardi, la cité phocéenne est la deuxième ville la plus embouteillée d'Europe, derrière Varsovie, en Pologne. La capitale française est quant à elle cinquième.

TomTom a étudié les données des quelque 20 millions d'Européens - dont 5 millions en France - qui possèdent un GPS de la marque. Temps de trajet, localisation, vitesse ont été passés au crible. Le fabricant a ensuite calculé l'encombrement routier dans 31 agglomérations européennes.

Varsovie, enfer des automobilistes

Résultat, Varsovie semble être l'enfer des automobilistes. Les trajets y sont en moyenne 42% plus longs que lorsque la circulation est fluide. Aux heures de pointe, les temps de parcours sont même presque doublés puisque les conducteurs mettent 89% de temps supplémentaire pour faire leur trajet.

Marseille pointe à la deuxième place de ce classement. La cité phocéenne affiche des temps de parcours sensiblement similaires à ceux de Varsovie : aux heures de pointe, les Marseillais doivent s'armer de patience puisqu'il leur faut 80% de temps en plus pour arriver à destination.

3,8 jours perdus à Paris contre 4 jours à Marseille

Dans ce classement européen, Paris arrive en cinquième position. Les Parisiens vont ainsi perdre 92 heures chaque année - soit 3,8 jours - contre 101 heures pour les Marseillais - soit 4 jours envolés dans les bouchons. Pour Arnaud Pezeron, le directeur marketing de TomTom, les travaux entrepris ces derniers mois dans les rues phocéennes peuvent expliquer ces ralentissements. D'autant que selon lui, les Marseillais "n'ont peut-être pas encore bien les nouveaux plans de circulation".