Manifestations pour le "No Sarkozy Day"

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Des centaines de personnes se sont rassemblées pour dénoncer les "dérives" du gouvernement.

Des manifestations "No Sarkozy Day" ont été organisées samedi à Paris et dans plusieurs villes en province, rassemblant des centaines de personnes pour dénoncer les "dérives" du gouvernement et exprimer un malaise social grandissant. Lancé par 55 blogueurs français sur le modèle du "No Berlusconi Day" en Italie, qui a eu lieu début décembre, ce mouvement est né "de la nécessité d'exprimer un ras-le-bol général vis-à-vis de la politique de Nicolas Sarkozy", a déclaré Benjamin Ball, un des organisateurs de la marche parisienne de plus d'un millier de personnes.

Les manifestants, parmi lesquels beaucoup de jeunes et de familles, ont défilé à Paris derrière une banderole où l'on pouvait lire : "No Sarkozy Day : rassemblement citoyen et populaire pour dire non aux dérives de notre démocratie". Ils arboraient des t-shirts violet, pour symboliser la neutralité politique et syndicale, cette couleur n'étant pas connotée comme le bleu, le noir, le rouge ou le vert.

Si le groupe sur Facebook rassemblait samedi dans l'après-midi 388.000 membres, l'objectif de 100.000 personnes réellement descendues dans la rue n'était pas atteint. "Ce n'est qu'un début aujourd'hui, le prochain rassemblement, le 8 mai, sera national et à Paris. Le 9 mai se tiendra la coordination des assemblées populaires locales", a affirmé Benjamin Ball.

Ils ont reçu le soutien de diverses personnalités, artistes, humoristes, écrivains ou économistes. Figurent le chanteur Sanseverino, l'entarteur Noël Godin, les humoristes Guy Bedos, Didier Porte, Christophe Alévèque ou le journal satirique Siné Hebdo, selon le site internet du mouvement.