Le guide du vacancier bloqué

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Que faire quand on a réservé ses vacances via une agence ? Europe1.fr fait le point.

Que faire lorsque ses vacances sont perturbées par le nuage ?

"Il faut contacter son agence avant tout", explique René-Marc Chikli, président de Ceto, l'association des tour-opérateurs. Dans le sens du départ, certaines agences vous proposeront de reporter votre voyage ou de l’annuler. Pour les retours, les agences ont intérêt à aider les vacanciers bloqués, mais ce n’est pas une obligation.

Que font les agences pour leurs clients ?

C’est très variable, certaines proposent un hébergement, d’autres n’ont rien organisé. Mais le secteur prévoit de dépenser une enveloppe "de l’ordre de 10 millions d’euros" pour négocier des arrangements afin de trouver un hébergement à ses clients bloqués, ou encore pour organiser "des vols à vide" pour aller chercher les clients, selon René-Marc Chikli.

Qui va payer le voyage retour des clients bloqués ?

Les voyageurs qui ont réservé leurs billets directement auprès des compagnies aériennes ont l'assurance d'être remboursés. En revanche, pour les agents de voyage et les tour-opérateurs, "on est dans le cas de force majeure, donc ce n’est pas aux tours opérateur de subir ces dépenses", explique René-Marc Chikli. Certains tour-opérateurs ont organisé des vols retour, mais en nombre insuffisant : le secteur a demandé vendredi au gouvernement d'organiser le rapatriement des touristes bloqués à l'étranger. Dans le cas contraire, c’est au client de payer son voyage retour.

Que faire lorsqu’on ne peut pas partir ?

Si vous avez acheté votre voyage auprès d’une agence, cette dernière peut vous proposer soit un report de vos vacances, soit un remboursement. Si vous avez acheté votre voyage directement chez une compagnie aérienne, cette dernière doit vous rembourser sous 7 jours si le vol n’a pas lieu ou vous proposer un autre billet.

Les tour-opérateurs sont-ils menacés par cette crise ?

"Il va y avoir un impact de trésorerie énorme. On sort d’une crise, on redémarrait lentement et on se prend un choc", détaille le président du Ceto. Le secteur estime son chiffre d’affaire à 200 millions d’euros entre le 17 et le 25 avril. "Il y aura un geste indispensable de trésorerie à faire de la part des pouvoirs publics", explique René-Marc Chikli.