I Muvrini en grande partie relaxé

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avec AFP

Le chanteur-auteur du groupe de polyphonie corse I Muvrini, Jean-François Bernardini, a été relaxé de la plupart des accusations de plagiat portées par une de ses proches qui a toutefois obtenu sa condamnation pour contrefaçon "limitée" d'un texte, a-t-on appris samedi de source judiciaire. Après avoir été associée, dans les années 90, au travail de création du leader de I Muvrini, Marie-Paule Pereney a vu ses relations avec Jean-François Bernardini se dégrader à partir de 2006, puis se rompre, comme l'expose le jugement rendu jeudi par le tribunal de grand instance de Paris.

En 2008, Marie-Paule Pereney a assigné le chanteur en justice, s'estimant spoliée de ses droits sur des traductions en langue française de chansons de I Muvrini reproduites dans les livrets des albums du groupe. Elle reprochait également à Jean-François Bernardini de s'être attribué plusieurs textes, parus dans des livres, dont elle serait l'auteur.
Le tribunal correctionnel de Paris a rendu un jugement qui déboute Marie-Paule Pereney de la plupart de ses demandes.