Hôtel-Dieu : la droite parisienne tacle la majorité

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La droite parisienne a accusé mercredi la majorité socialiste de la capitale d'entretenir "un nuage de fumée" autour des urgences de l'Hôtel-Dieu (IVe) en organisant un groupe de travail pluripartite sur ce dossier à ses yeux déjà tranché. Les élus UMP et UDI qui étaient conviés mercredi à une première réunion de ce nouveau groupe de travail en ont "claqué la porte", ont-il annoncé séparément. Une attitude qu'a déplorée la municipalité. Selon les élus UMP et UDI, rejoints à ce sujet par la gauche de la gauche, la fermeture du service d'urgences de cet établissement de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) est déjà décidée, elle s'organise déjà, et la date a été repoussée par le ministère de la Santé uniquement pour ne pas gêner la campagne de la candidate PS à la mairie, Anne Hidalgo. "On fait un nuage de fumée autour de ce moratoire électoral, alors que dans les faits les urgences sont déjà en voie de fermeture. Le Samu et les pompiers ont déjà ordre de ne plus amener de malades graves à l'Hôtel-Dieu", a affirmé Vincent Roger, conseiller UMP de Paris, élu du IVe arrondissement. Pour Danielle Simonnet, candidate du Parti de gauche à la mairie de Paris, "l'annonce (en juillet, ndlr) du report sine die de la fermeture des urgences est une mascarade". Lors de la réunion de mercredi, "la fermeture du service de médecine interne pour début novembre a été confirmée. Cette décision signerait la mort définitive des urgences qui ne peuvent fonctionner qu'adossés à un hôpital avec des lits d'hospitalisation", a-t-elle relevé dans un communiqué.