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Budget de la Sécurité sociale : Sébastien Lecornu tente de rallier le PS avant un vote décisif

Alexandre Chauveau . 1 min
Budget de la Sécurité sociale : Sébastien Lecornu tente de rallier le PS avant un vote décisif
À une semaine d’un premier scrutin crucial sur le PLFSS, le Premier ministre reçoit ce lundi 1er décembre les représentants socialistes à Matignon. AFP / © Martin LELIEVRE / POOL / AFP

À une semaine d’un premier scrutin crucial sur le PLFSS, le Premier ministre reçoit ce lundi 1er décembre les représentants socialistes à Matignon. Objectif : éviter un rejet du budget de la Sécurité sociale, alors que l’exécutif s’interdit d’utiliser le 49.3 et que le PS se montre de plus en plus réticent à soutenir le texte.

À Matignon, Sébastien Lecornu reçoit ce lundi 1er décembre les représentants du Parti socialiste. Le Premier ministre veut faire un point sur les textes budgétaires, sachant qu'un premier vote crucial sur le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) aura lieu la semaine prochaine à l'Assemblée nationale. Pour Sébastien Lecornu, l'objectif est toujours de faire adopter ce PLFSS sans 49.3.
 

L’abandon du 49.3, une faute stratégique ?

Le Premier ministre est à la tâche pour tenter de convaincre les socialistes de voter le budget de la Sécurité sociale ou à minima de s'abstenir. L'enjeu est de taille car sans vote du PLFSS, le déficit de la Sécurité sociale atteindrait 30 milliards d'euros en 2026. 
 
Le gouvernement veut donc à tout prix éviter ce scénario et tout, ou presque, repose sur les épaules du PS. Les députés socialistes avaient voté en faveur du texte en première lecture, après avoir notamment obtenu la suspension de la réforme des retraites, mais seraient moins enclins à réitérer leur geste après la copie rendue par les sénateurs.
 
Comme depuis plusieurs mois, ce que le PS obtient fait figure de ligne rouge pour le bloc central et, inversement, d’où la difficulté à obtenir un compromis, pourtant indispensable sans recours au 49.3.

L'abandon de cet outil constitutionnel par Sébastien Lecornu est d'ailleurs perçu comme une erreur par certains députés socialistes qui se seraient bien passé d'avoir à voter un texte présenté par un Premier ministre macroniste.