Le médecin urgentiste Patrick Pelloux, qui avait alerté les pouvoirs publics lors de la canicule de 2003, a indiqué dimanche qu'aucun décès n'avait été constaté dans les hôpitaux en lien direct avec la forte chaleur, mais a mis en garde sur le manque de lits dans les établissements de soins.
"Pour l'instant, on n'a pas noté d'incident ou de décès", a déclaré le président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), rejoignant ainsi des déclarations de la ministre de la Santé Marisol Touraine.
"Il ne faut pas que les gens aient peur, ça prouve que la prévention fonctionne bien", a dit M. Pelloux, constatant que "la culture de la prévention" était bien istallée notamment dans les établissements accueillant des personnes âgées.