Grève de la faim dans un centre de rétention

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avec AFP , modifié à

Quatre à cinq personnes placées en rétention à Vincennes continuaient mercredi leur grève de la faim entamée le 24 février pour protester contre leur situation, selon l'association service social familial migrants (Assfam). "Le mouvement de grève de la faim s'essouffle mais il y a encore quatre ou cinq personnes retenues qui refusent de manger", a indiqué un intervenant de cette association présente dans le centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, qui accueille quelque 150 étrangers en situation irrégulière. Selon cette source, plusieurs retenus ont refusé de s'alimenter à la suite d'un "incident" entre un retenu et un policier, qui se serait produit le 24 février.

"La situation est aujourd'hui totalement apaisée", a toutefois ajouté cet intervenant, qui souhaite conserver l'anonymat. Contactée en fin de semaine dernière, la préfecture de police de Paris avait "démenti formellement" tout acte de violence de la part des fonctionnaires de police et fait état au contraire de violences entre personnes retenues. L'intervenant de l'Assfam a confirmé qu'il existait auparavant une "certaine tension" entre les personnes en rétention, et que certaines d'entre elles avaient fait pression sur les autres pour qu'elles cessent de s'alimenter.