Epilogue à la SNCF ?

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avec Mélanie Taravant , modifié à
La grève s’essouffle à Marseille. C’est "une affaire de quelques jours" pour Didier Le Reste.

Le conflit entamé depuis dix jours à la SNCF est suspendu à des discussions par régions. La mobilisation a progressé légèrement vendredi par rapport à jeudi avec 32,57% de grévistes chez les contrôleurs, 32,41% chez les conducteurs et plus de 5% pour l'ensemble des cheminots. Ils étaient respectivement 29%, 31,8% et 4,51% la veille.

"Une affaire de quelques jours"

A Marseille, l'un des bastions des cheminots CGT, si les contrôleurs ont voté vendredi la poursuite du mouvement, les conducteurs de trains ont en revanche suspendu leur grève. "Les agents de la traction ont décidé de s'orienter vers une négociation hors conflit", a dit Rémy Hours, responsable CGT chez les conducteurs de Marseille. Mais "le préavis court toujours et si les négociations venaient à ne pas aboutir, il y aurait logiquement une suite". Le mouvement est également suspendu en Auvergne.

C’est "une affaire de quelques jours", pour Didier Le Reste, le secrétaire général de la CGT-cheminots. "La porte était complètement fermée, elle est entrebâillé. Il faut donner un coup d’épaule dedans pour qu’elle s’ouvre complètement", a-t-il déclaré à Europe 1 pour imager les discussions engagées.

La grève continue dans les régions Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Bourgogne, Languedoc-Roussillon, mais aussi à Dijon, Chambéry et Limoges.

La dernière grève aussi longue à la SNCF remonte à 2007 lors de la réforme des régimes de retraite des cheminots (six jours en octobre et dix jours en novembre).