Emploi, pouvoir d’achat et fret au menu de la grève

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Le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Didier Le Reste, justifie la grève de mardi par des questions salariales, sur fond de réforme du fret.

"Arrêter les suppressions d’emplois, relancer les recrutements au statut", obtenir des augmentations de salaire, et, en "toile de fond […], l’avenir de l’entreprise publique SNCF" : le secrétaire générale de la CGT-Cheminots, Didier Le Reste, a résumé lundi soir sur Europe 1, quelques-unes des motivations qui conduisent sa fédération à se mobiliser, mardi 20 octobre, lors d’une journée de grève à la SNCF.

"La toile de fond, c’est l’avenir de l’entreprise publique SNCF, sous le coup de transformations profondes, menées au pas de charge, et sans véritable concertation. Elles suscitent beaucoup d’inquiétude et de mécontentement dans l’entreprise", dénonce Didier Le Reste, affirmant craindre des fermetures "à tour de bras de centres de triage et de gares". Selon lui, il faut "parler de l’efficacité socio-économique pour la collectivité nationale" de l’activité de fret de la SNCF, lorsque l’avenir de l’entreprise est évoqué.

Emploi et pouvoir d’achat sont également au cœur du mouvement, plaide Didier Le Reste. "Il faut arrêter les suppressions d’emplois et relancer les recrutements au statut", affirme le patron de la CGT-Cheminots. Il affirme encore que "la SNCF propose 0,4% uniquement d’augmentation générale en 2009, [soit] une nouvelle perte du pouvoir d’achat."