Les deux militants de Greenpeace qui s'étaient introduits lundi dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Cruas, en Ardèche, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire mardi soir et sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Privas le 24 janvier 2012, a-t-on appris auprès du parquet.
Les deux hommes, âgés de 32 et 39 ans, sont convoqués devant le tribunal pour "dégradation de biens d'utilité publique en réunion" pour avoir découpé un fil de fer barbelé et un grillage afin de pénétrer dans l'enceinte de la centrale, et pour "violation de domicile" pour s'être maintenus dans une propriété sans y avoir été invités, a déclaré le procureur de la République de Privas, Christophe Raffin. Qui a précisé qu'ils encouraient une peine maximale de "sept ans d'emprisonnement".
Les deux activistes, remis en liberté peu avant 20h30, ont "l'interdiction d'approcher des installations de production d'électricité et des centrales nucléaires, de se rencontrer et de quitter le territoire national", a ajouté Greenpeace.