Ce serait "l’effet Saint-Sylvestre". Le réveillon du 31 décembre serait propice à la conception des bébés, selon une étude de l’Institut national des études démographiques (Ined) que rapporte lundi Le Parisien/ Aujourd’hui en France. Les démographes auraient observé un pic de naissances le 23 septembre de chaque année… Ce jour-là, il y aurait quasiment deux fois plus de bébés qui viennent au monde que le reste de l’année.
Une coupe de champagne… et la pilule oubliée
D’après les calculs des démographes, la conception de ces bébés remonterait à la nuit de la Saint-Sylvestre. La fête et l’alcool auraient donc une incidence sur ce baby-boom : nombreux sont les couples qui oublient la pilule contraceptive ou le préservatif le soir du 31 décembre.
"Les couples sont plus souvent réunis cette nuit-là, et plus disposés à se laisser aller. Mais il y a aussi, sans doute, un surplus de conceptions non programmées, du fait de la moindre vigilance contraceptive occasionnée par la fête", a confirmé au Parisien/Aujourd’hui en France Arnaud Régnier-Loilier, chercheur à l’Ined.
Ce phénomène expliquerait également que, tous les ans, il y ait un pic d’interruptions volontaires de grossesse enregistré en janvier-février.
Les repas de fêtes sont un stimulant
Un constat étonnant car l’alcool est pourtant réputé néfaste pour la fertilité. Mais les plats de fin d’année seraient eux de véritables boosters de la reproduction. Manger des huîtres permet ainsi d’engranger une dose de zinc qui assure une performance des spermatozoïdes, détaille le journal. Déguster une tranche de saumon, garni d’acides gras oméga 3, stimule et régule la production d’hormones. Et terminer par du chocolat, source de manganèse, est idéal pour la qualité du sperme.
Enfin, un bon repas permet tout simplement de prendre du plaisir et de libérer des endorphines et dopamines qui envoient des messages euphorisants au cerveau et suggèrent de passer à l’acte.