Deux proches de victimes du vol AF-447 Rio-Paris, qui s'est écrasé en mer il y a près de deux ans, réagissent aux avancées de l'enquête de ces derniers jours, dans La Montagne. Tous deux originaires du Puy-de-Dôme, ils s'insurgent du manque de communication des autorités.
"Je suis en colère. Les informations nous sont adressées par voie de presse : ni le BEA (bureau enquêtes et accidents) ni les instances officielles ne prennent la peine de communiquer avec nous en amont", déplore Philippe Couderc, âgé de 51 ans et qui a perdu sa cousine dans l'accident, qui avait causé la mort de 228 personnes au large du Brésil le 1er juin 2009.
"C'est vrai que la découverte de l'épave, on l'a apprise par la télé, à midi : ce fut un choc. Mais, depuis, on est informé avant les médias", a affirmé pour sa part Nicole Lamaison, la mère d'un jeune homme de 27 ans victime dans le crash. Mais se réjouit-elle : "on vient d'apprendre que les corps sont identifiables !". Aujourd'hui, elle ne veut simplement qu'une chose : "que l'on me ramène mon fils. J'ai besoin qu'il soit là, tout près. Il n'a pas choisi de rester au fond de l'océan".