Des heurts avaient émaillé les célébrations des supporters de l'Algérie. 1:37
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Jean-Sébastien Soldaïni, édité par Antoine Terrel , modifié à
La préfecture de police de Paris a décidé de reconduire le même dispositif de sécurité que lors du match du 14 juillet, quand 282 personnes avaient été arrêtées dans toute la France lors des célébrations des supporters algériens. 

Faut-il craindre de nouveaux débordements après la finale de la Coupe d'Afrique des nations ? Alors que les célébrations suivant les deux dernières victoires de l'Algérie ont été émaillées d'incidents, le préfet de police de Paris Didier Lallemand a détaillé mercredi le dispositif de sécurité prévu dans la capitale pour la finale de vendredi opposant l'Algérie et le Sénégal. 

Le dispositif est le même que pour le 14-Juillet et la demi-finale contre le Nigéria, quand 282 personnes avaient été interpellées dans le pays. 2.500 policiers seront donc mobilisés à Paris, essentiellement autour des Champs-Élysées, sur l'axe de la place de la Concorde à la porte Maillot. 

Protection des magasins et encadrement des supporters 

La préfecture n'a pas accédé à la demande du syndicat Alternative Police, qui réclamait la mise en place de "fan zones". Pour la préfecture, un tel dispositif ne servirait qu'à sécuriser la diffusion du match, et pas à contenir d'éventuels débordements à l'issue de la finale. 

Concernant leurs missions, les forces de l'ordre auront comme principales charges la protection des façades des magasins, si nécessaire, ainsi que l'encadrement des supporters.