200 fêtards délogés à Marseille, malgré des caméras installées pour repérer la police
Une soirée clandestine rassemblant 200 personnes a été organisée le week-end dernier dans la cité phocéenne, avec des précautions pour échapper aux contrôles de police. Mais grâce à la ruse, les forces de l'ordre ont finalement réussi à faire sortir les fêtards.
Après le carnaval en plein air organisé il y a dix jours, la ville de Marseille est à nouveau associée à un cas de non-respect des mesures sanitaires contre le Covid-19 . Une soirée clandestine rassemblant au moins 200 personnes dans un local en réfection, et dont le ou les organisateur(s) avaient pris leurs précautions pour échapper aux contrôles de police, a été démantelée le week-end dernier dans la citée phocéenne.
Des caméras pour repérer l'arrivée des policiers
Alors que la fête battait son plein, des participants ont publié des vidéos sur les réseaux sociaux… C'est ce qui a alerté la police. Vers 3 heures du matin, une douzaine d'équipages a encerclé le bâtiment, un ancien bar en travaux, autour duquel avaient été installées des caméras de surveillance, pour filtrer les entrées et repérer une éventuelle arrivée des forces de l'ordre.
Mais impossible d’entrer : tout était cadenassé de l’intérieur. Alors, vers 6 heures, les fonctionnaires se sont faussement repliés, sortant ainsi du champ des caméras et laissant croire que la voie était libre. Le résultat ne s'est pas fait attendre : 200 fêtards sont sortis d’un seul coup, et une quarantaine d’entre eux ont été verbalisés. D'après La Provence , certains participants venaient de l'autre bout de la France, à en juger par les plaques de leurs voitures, placées en fourrière.
Le ou les organisateur(s) pas encore identifié(s)
Sur place, les policiers ont saisi les fameuses caméras et les images filmées sur disque dur, mais aussi beaucoup d’alcool et de peroxyde d’azote, ces fameuses cartouches de gaz hilarant, et dangereux. Mais le ou les organisateur(s) de cette soirée payante reste(nt) à identifier.