1er-Mai : Philippe Martinez réclame une enquête publique sur "les violences concernant le cortège syndical"

Philippe Martinez accuse les forces de l'ordre d'avoir sciemment tiré des gaz lacrymogènes sur la CGT.
Philippe Martinez accuse les forces de l'ordre d'avoir sciemment tiré des gaz lacrymogènes sur la CGT. © ZAKARIA ABDELKAFI/AFP
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avec AFP , modifié à
Pris dans des affrontements opposants "blacks blocs" et forces de l'ordre, le leader de la CGT avait dû être temporairement évacué du cortège du 1er-Mai.

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a écrit au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner pour réclamer une "enquête publique" sur "les violences du 1er mai envers le cortège syndical", a-t-il déclaré mardi.

"J'ai demandé au ministre de l'Intérieur une enquête publique sur les violences du 1er mai concernant le cortège syndical", a-t-il dit à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Association des journalistes sociaux (Ajis). "J'ai écrit au ministère de l'Intérieur pour lui raconter ma manifestation", a-t-il ajouté. "Nous avons évidemment des vidéos, des photos, des témoignages de gens qui ne sont d'ailleurs pas de la CGT, que nous voulons mettre à disposition et il faut qu'on ait une explication claire - même si on en a quelques idées - de qui a donné l'ordre aux forces de l'ordre d'agresser le cortège syndical", a-t-il déclaré.

Un cortège "attaqué par les forces de l'ordre"

"Je le redis solennellement, le cortège de la CGT a été attaqué par les forces de l'ordre, je l'ai vécu à deux reprises, au démarrage de la manifestation [...] et de nouveau boulevard Saint-Marcel avec des gaz lacrymogènes, une charge policière et le canon à eau", a-t-il de nouveau affirmé. Dès le soir du 1er mai, le dirigeant syndical avait déploré que les forces de l'ordre aient "tiré des gaz lacrymogènes sur la CGT", alors que les militants syndicaux étaient "très identifiables". Lui-même ayant dû "reculer".

"Les suites juridiques on est en train de regarder si c'est possible et dans quelles circonstances c'est possible", a-t-il ajouté mardi, à savoir "quel recours il peut y avoir contre ceux qui ont donné l'ordre de taper sur des militants de la CGT".