Nos conseils pour partir à la chasse aux étoiles... filantes

© Norbert Pietsch/Pixabay
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Sarah Calamand, édité par Rémi Duchemin , modifié à
Avant les traditionnelles pluies d’étoiles filantes du mois d’août, il est possible dès mercredi soir, ainsi que jeudi, d’apercevoir dans les cieux ces phénomènes courants mais toujours spectaculaires. L’idéal pour assister au spectacle : éviter toute pollution lumineuse et attendre le cœur de la nuit.

Le spectacle a débuté mardi, il se poursuit mercredi et jeudi soir. Une pluie d’étoiles filantes est actuellement particulièrement visible au cœur de la nuit. Ces étoiles qui semblent tomber du ciel en laissant derrière elles une traîne de lumière, c’est un phénomène récurrent mais qui n’en reste pas moins impressionnant.

Et dans la nuit de mercredi à jeudi, c’est jusqu’à 20 étoiles filantes qui pourront être observées par heure. C’est la promesse faite par les Delta aquarides du Sud, qui traversent le ciel cette semaine. Elles sont observables tous les ans à cette période de l’année, quand la trajectoire de la Terre croise celle de ces restes de comètes. Car, oui, comme l’explique l’astrophysicien Pierre Cruzalèbes, ces étoiles filantes sont des débris.

"Les Delta aquaride du Sud, c’est le reste d’une comète qui s’est cassé en deux, c’est un essaim important", explique le scientifique. "Toutes les comètes, c’est un peu pareil, quand elles se rapprochent du Soleil, elles laissent derrière elles des débris et ce sont ces débris-là qu’on croise et qui forment les étoiles filantes. Les Delta aquarides du sud, ce sont des étoiles filantes que vous verrez bien le matin, avant le lever du Soleil, donc il faudra vous lever vers 3 heures du matin pour bien les voir."

L'idéal : s'allonger sous un ciel dégagé, en montagne

Avis donc aux lève-très-tôt ou aux couche-très-tard. 3 heures du matin, c’est pour être sûr que la Lune soit couchée et que la nuit soit bien noire. L’idéal pour en profiter, c’est de s’allonger sous un ciel dégagé. En montagne, c’est mieux qu’en bord de mer, pour éviter la brume, et bien sûr rester loin de toute pollution lumineuse.

Pierre Cruzalèbes conseille de fixer un point, par exemple le zénith, au-dessus de nos têtes, et de patienter, ne serait-ce qu’une demi-heure, pour être sûr d’en voir au moins une dizaine.