Climat : 2.500 chercheurs ont répondu à l'appel d'Emmanuel Macron

Frédérique Vidal se réjouit de l'écho généré par l'appel d'Emmanuel Macron sur le climat.
Frédérique Vidal se réjouit de l'écho généré par l'appel d'Emmanuel Macron sur le climat. © Bertrand GUAY / AFP
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T.LM. , modifié à
Dans le cadre de l'initiative Make Our Planet Great Again, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche affirme que 2.500 chercheurs ont répondu à l'appel d'Emmanuel Macron sur le climat.

Le gouvernement se targue d'avancer en matière de climat. Dans une interview accordée au journal L'Opinion, vendredi, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Frédérique Vidal annonce que la France a reçu "2.500 messages de chercheurs et le même nombre venant d'étudiants doctorants" pour intégrer le fonds créé par Paris pour attirer les cerveaux étrangers spécialisés dans le domaine de la climatologie. Elle précise toutefois que "355 chercheurs ont rempli complètement leurs dossiers. C’est désormais le CNRS qui est chargé de faire correspondre leur candidature avec les demandes des laboratoires".

Fonds de 30 millions d'euros. Le principe de cette opération lancée dans le cadre de l'initiative "Make Our Planet Great Again" est de capter ces chercheurs délaissés par les États-Unis, en passe de se retirer de l'accord de Paris sur le climat signé en 2015. Sous l'impulsion de Donald Trump, l'administration américaine va en effet réduire les fonds alloués à l'étude de l'impact du réchauffement climatique. "Nous avons ouvert un fonds de 30 millions d'euros, un montant pris sur les budgets d'investissement qui n'enlève donc rien à personne dans les laboratoires", détaille Frédérique Vidal dans les colonnes de L'Opinion.

Des initiatives similaires en Allemagne et en Italie ? Ce fonds pourrait être dupliqué dans d'autres pays européens : "la bonne nouvelle, c’est que l’Allemagne va mettre en place un dispositif similaire avec un fonds public de 15 millions d’euros. L’Italie envisage de faire la même chose", se réjouit Frédérique Vidal, qui entrevoit déjà la suite : "une fois que chaque pays aura fait son matching, nous aurons une bonne cartographie pour un fonctionnement en réseau."