Le gouvernement avait annoncé jeudi que 6 lieux de vaccination au minimum allaient ouvrir dans chaque département. 1:55
  • Copié
Antoine Cuny-Le Callet , modifié à
La vaccination contre le Covid-19 s'accélère en France. Invité d'Europe 1 samedi, le président de la Confédération des syndicats médicaux français et néphrologue a milité pour une plus grande implication des médecins généralistes et de proximité dans le processus de vaccination, et pas seulement dans les hôpitaux.
INTERVIEW

Le gouvernement donne un coup d’accélérateur à sa campagne de vaccination contre le Covid-19. Le chiffre de 100.000 vaccinés devrait être atteint pendant le weekend. Invité d’Europe 1 samedi, le président de la Confédération des syndicats médicaux français et néphrologue (CSMF), Jean-Paul Ortiz, affirme que la campagne de vaccination doit donner un plus grand rôle aux médecins généralistes et ne pas être monopolisée par les grands centres hospitaliers : "Les médecins traitants et de proximité doivent être des acteurs essentiels de cette vaccination."

Avec une quinzaine de personnalités médicales, Jean-Paul Ortiz a fait le choix d’être vacciné devant les caméras à Aulnay-sous-Bois. Une façon de rassurer la population sur la sécurité du vaccin. Selon lui, cette confiance passe aussi par la mobilisation d’une médecine de proximité : "Il faut que l’on puisse vacciner les Français au plus près de chez eux. Il est hors de question de centrer la vaccination à l’hôpital."

5 ou 6 lieux de vaccination par département tenus par des généralistes

"On ne peut pas envoyer tous les Français dans les centres hospitaliers." Il explique notamment que les personnes âgées, prioritaires pour accéder à la vaccination ne seront pas toutes en capacité de se déplacer jusqu’aux grands centres hospitaliers. "Il va falloir aussi que l’on créé des équipes mobiles pour aller au domicile des plus âgés. Parce que l’on ne va pas les exclure de la vaccination."

Le processus est déjà en train de se mettre en place, d'après Jean-Paul Ortiz. Le schéma classique au niveau départemental consisterait à avoir un centre de vaccination principal dans un hôpital puis des lieux plus petits en périphérie : "Le but est qu’il y ait en moyenne, par département, cinq ou six autres lieux de vaccination qui seront toujours des lieux de vaccination avec des médecins traitants et libéraux."