Publicité
Publicité

Prothèse auditive : comment bien s'équiper alors que ces appareils connaissent une «révolution de l'efficacité»

Europe 1 . 2 min

Avec les nouvelles technologies, les prothèses auditives ont connu "une révolution de l'efficacité", notamment grâce au numérique. Pour le vice-président du syndicat des audioprothésistes (SDA), Luis Godinho, ces appareils, qui étaient de "simples amplificateurs" il y a quelques années, sont désormais "efficaces et discrets". Mais alors, comment bien s'équiper ?

Depuis plusieurs années maintenant, les prothèses auditives ont nettement évolué. Comme le rappelle Luis Godinho, vice-président du syndicat des audioprothésistes (SDA) et invité d'Europe 1 Info ce mardi, "il y a une révolution de l'efficacité avec des appareils numériques".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Pour lui, les prothèses auditives étaient de "simples amplificateurs" il y a une vingtaine d'années. Désormais, grâce aux nouvelles technologies, c'est "efficace et discret".

"Ce n'est pas un achat, c'est une rééducation"

En revanche, avec l'apparition de nombreux modèles sur le marché, comment faire le bon choix, notamment entre le contour d'oreille et l'appareil auditif intra-auriculaire ? "C'est vraiment en fonction de la personne. Ce n'est pas parce que l'un de vos parents a eu cette solution qu'il faut demander la même et qu'elle va marcher sur vous. Il y a des questions anatomiques, de type baisse d'audition, production de cérumen. Toutes ces questions jouent, il n'y a pas de mauvaise solution, il faut juste s'adresser à un professionnel sérieux", explique le spécialiste au micro d'Europe 1.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Luis Godinho précise que "ce n'est pas quelque chose qu'on achète sur catalogue". "Ce n'est pas un achat, c'est une rééducation. Et avant ça, il y a une ordonnance médicale. Comme pour tout le reste, on voit d'abord un médecin, son ORL, et ensuite on va voir une maison pour une visite sans engagement", insiste-t-il. 

Selon lui, cette dernière est importante et permet de voir si l'audio-prothésiste est bien un "soignant" et non un "vendeur". "Encore une fois, l'appareil c'est le moyen, ce n'est pas le but. On ne va pas pour acheter des appareils, on n'y va parce qu'on a un problème auditif", souligne le vice-président du SDA. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ce dernier rappelle que depuis la réforme 100% santé, "la législation oblige un essai gratuit de 30 jours", et cela, sans engagement. "Cela permet de tester le couple audio-prothésiste-patient. Si on n'est pas bien, on arrête", conseille Luis Godinho.

Deux visites minimum par an

Mais alors, comment trouver un bon professionnel ? "La meilleure chose à faire, c'est le bouche à oreille. Il y a beaucoup de problèmes avec la publicité et des promesses irréalistes comme quoi vous allez entendre comme à 20 ans. Non, on entend beaucoup mieux, mais pas comme à 20 ans, ça n'existe pas. Donc il faut faire attention à cela", prévient-il. 

La suite après cette publicité

Concrètement, pourquoi est-il essentiel d'être bien suivi ? "Un équipement auditif, c'est différent des lunettes. Si on n'a pas un suivi régulier, ça décline l'efficacité. Pourquoi ? Parce que l'oreille produit du cérumen et de l'humidité, donc il y a un entretien technique à faire", assure le vice-président du SDA. 

Il indique notamment qu'il y a une perte d'un décibel par an en moyenne, ce qui nécessite de réajuster les appareils. "Donc la législation prévoit non seulement 30 jours d'essai, mais une fois l'acquisition faite, il y a quatre ans de garantie avec deux visites par an minimum. Donc je parle à tous les auditeurs, si vous êtes équipés, vous devez voir votre audio-prothésiste en principe deux fois par an", conclut-il.