Les files d'attente pour faire un test en pharmacie s'allongent. 1:34
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Ugo Pascolo
La cinquième vague de Covid-19 n'en fini plus de déferler sur la France, et avec elle les tests se multiplient dans toutes les pharmacies du territoire. Sous pression, les officines ne devraient pourtant pas craquer selon Gilles Bonnefond, le porte-parole de l’Union syndicale des pharmaciens d’officine.

C'est l'autre vague qui déferle sur la France et qui est directement corrélée à Omicron : les tests. Depuis la montée en puissance sur le territoire du variant sud-africain du coronavirus, le dépistage suit lui aussi une pente ascendante similaire. Et alors que plus de 400.000 cas ont été détectés en réalité sur la seule journée de lundi. Chaque jour, c'est "1,2 million de tests qui ont été réalisés en France uniquement dans les pharmacies", indique au micro d'Europe 1 Gilles Bonnefond. Malgré ce chiffre très important, le porte-parole de l’Union syndicale des pharmaciens d’officine se veut rassurant, les pharmacies tiennent globalement le choc.

Pas de rupture de stock sur les tests antigéniques

"On n'a pas de rupture (de stock) de tests antigéniques, et heureusement, puisque c'est le test qui permet de faire les diagnostics." Toutefois, des tensions existent sur d'autres tests, comme les autotests. Et Gilles Bonnefond se veut une fois encore rassurant, puisque d'une part, "on est en train de voir avec les fabricants européens pour se réapprovisionner", mais aussi parce que les autotests sont moins importants. Certes ils permettent "de faire le suivi des patients contacts", mais le plus important est de ne pas avoir de rupture dans les tests antigénique malgré le rythme très soutenu.

Une stratégie de dépistage "très efficace"

D'autant que le porte-parole rappelle que ces tests sont une des bases de la stratégie tricolore en matière de lutte contre le Covid-19. Une "stratégie de dépistage très efficace qui permet d'éviter les confinements comme ont pu le faire d'autres pays en ne confinant que les personnes positives". Et Gilles Bonnefond d'enfoncer le clou : "On a en plus un outil qui permet de concentrer toutes les informations, département par département, pour voir la circulation du virus. Et c'est très précieux, il y a très peu de pays qui ont ça."