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Octobre Rose : une prise de sang pourrait changer la donne face au cancer du sein

Yasmina Kattou - Mis à jour le . 1 min

Ce mercredi 1er octobre marque le lancement d’Octobre Rose, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Grâce aux nouvelles thérapies et à un dépistage précoce, trois cancers sur quatre sont désormais guéris. Une prise de sang innovante, appelée "biopsie liquide", pourrait encore améliorer ces chiffres en permettant de détecter et de suivre la maladie de manière plus précise.

Ce mercredi 1er octobre signe le début d'Octobre Rose, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Chaque année, plus de 60.000 nouveaux cas de cancers sont détectés en France. Aujourd'hui, grâce à l'arrivée de nouvelles thérapies et une prise en charge précoce, 3 cancers du sein sur 4 sont guéris.

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Un chiffre qui pourrait encore s'améliorer, notamment grâce à un outil majeur de plus en plus utilisé : la "biopsie liquide", soit une prise de sang qui révolutionne la prise en charge.

Une prise de sang qui prouve un réel intérêt

Avec cette prise de sang, les médecins sont désormais capables d'avoir différentes informations sur le cancer du sein. Par exemple dans le sang, il est possible de retrouver et d'analyser l'ADN des cellules cancéreuses. C'est ce qu'on appelle "une biopsie liquide" explique Jean-Yves Pierga, professeur à l'université Paris-Cité et oncologue à l'Institut Curie. 

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"On peut avoir ce qu'on appelle un marqueur de ce cancer, cela permet de vraiment cibler une faiblesse sur ce cancer et d'utiliser non pas une chimiothérapie standard, mais au contraire, un médicament beaucoup plus précis pour cibler ce cancer", précise-t-il.

La prise de sang a aussi prouvé son intérêt pour améliorer le suivi des cancers métastatiques. Un examen sanguin permet de détecter au plus tôt les rechutes. "Ça permet de changer le traitement et donc d'anticiper une maladie qui risque de récidiver. On place beaucoup d'espoir sur cette approche", espère Jean-Yves Pierga.

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Ce protocole, mis en place dans le cadre d'une étude, a permis de 56% le risque de rechute. Cette médecine sur mesure pourrait bientôt révolutionner la prise en charge de milliers de malades.