Macron promet un vaccin pour "tous les Français qui le souhaitent d'ici à la fin de l'été"

Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron s'est exprimé mardi soir (Illustration). © AFP
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avec AFP , modifié à
Interrogé par TF1, le chef de l'Etat a promis mardi soir que "tous les Français qui le souhaitent" pourront se faire vacciner "d'ici la fin de l'été" contre le Covid-19. Emmanuel Macron a aussi annoncé que quatre sites français vont produire des vaccins contre le virus dès la fin du mois de février.

Après une réunion avec les grands acteurs pharmaceutiques français et européens pour les encourager à accroître et accélérer la production de vaccins, Emmanuel Macron a promis mardi soir sur TF1 que "tous les Français qui le souhaitent" pourront se faire vacciner "d'ici la fin de l'été" contre le Covid-19. Il a également estimé que, "début mars", les 80% des pensionnaires des Ehpad qui le souhaitent, soit 500.000 personnes, auront été vaccinés.

Quatre sites français de production de vaccins à partir de la fin février

Le chef de l'Etat a aussi annoncé que quatre sites français vont produire des vaccins anti-Covid dès la fin du mois de février et a précisé que l'Europe avait "sécurisé" la fourniture d'une total de "2,3 milliards" de doses. "Nous espérons faire encore plus", a-t-il ajouté. Il a par ailleurs appelé les Français à rester "extraordinairement responsables" face au Covid-19 afin d'éviter un éventuel troisième confinement. "Ce n'est pas notre stratégie de vaccination qui permettra d'éviter à court terme un reconfinement ou non", a déclaré le chef de l'Etat, mais "c'est notre mobilisation à tous, c'est-à-dire notre capacité à tenir les gestes barrières" et "notre capacité à bien respecter le triptyque tester-accompagner-protéger".

Il s'agit "collectivement" d'"être extraordinairement responsables comme nos concitoyens le sont depuis plusieurs semaines, et je les en remercie très profondément", a-t-il poursuivi. "On va continuer à gérer ainsi cette épidémie, avec un objectif qui est de tenir, de protéger les plus faibles, de protéger notre système de santé et de pouvoir au maximum aussi protéger notre jeunesse qui a besoin d'étudier, d'aller à l'école", en bref "d'avoir un pays le plus ouvert possible malgré le virus". Le gouvernement avait surpris vendredi en décidant de surseoir à un troisième confinement, jugeant que l'évolution de l'épidémie permettait à ce stade de l'éviter. Mais il a pris plusieurs mesures nouvelles, en particulier la fermeture des frontières françaises aux personnes venant de pays extérieurs à l'UE et la fermeture des grands centres commerciaux non alimentaires.

Un point sur la situation sera fait mercredi matin au cours d'un nouveau Conseil de défense à l'Elysée.