Centre de vaccination 1:26
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Marion Gauthier, à Paris, édité par , modifié à
Les annonces d'Emmanuel Macron sur l'extension du pass sanitaire ont incité les Français à se rendre massivement dans les centres de vaccination afin de recevoir une première injonction. Beaucoup ont compris que recevoir une injection devenait quasiment obligatoire pour reprendre une vie normale.
REPORTAGE

Les Français n'ont pas n'attendu : sitôt les annonces du chef de l'État énoncées, lundi soir, une ruée vers les centres de vaccination contre le Covid-19 a été observée un peu partout en France. À la mairie du 18e arrondissement de Paris, les personnes étaient très nombreuses à tenter leur chance ce mardi, même sans rendez-vous. La file d'attente commençait dès l'entrée, montait dans les étages et s'étendait dans les couloirs.

"Pas le choix"

Amine fait partie des lève-tôt, venus à l'improviste. "J'ai eu de la chance, je crois que je suis le dernier pour la journée. Mais apparemment, il y a eu un vrai raz-de-marée. À la suite des annonces gouvernementales d'hier, ma fille m'a envoyé un texto ce matin en me disant 'Papa, fais-toi vacciner sinon on ne part en vacances !' Pas le choix !"

L'allocution du Président a eu l'effet d'un électrochoc, pour Amine comme pour d'autres. Dans la foule, Jean-Charles a rapidement abandonné tout espoir d'obtenir une dose. Cet après-midi, il pourra au moins fixer un rendez-vous. "Je voulais le faire depuis un petit moment et je n'ai pas pris le temps. Là, le fait qu'on ne puisse plus aller dans de nombreux endroits en août, ça accélère la décision de le faire."

Des vaccins, même sans rendez-vous

Il faut préciser que la mairie du 18e arrondissement de Paris a ouvert la vaccination sans rendez-vous depuis lundi seulement, après un creux de plusieurs semaines. Mardi, la valse des aiguilles a repris à son rythme maximum. "Dès l'ouverture de la mairie, on a plus d'une centaine de personnes qui se sont présentées en une heure et ça continue", observe Dalila, la coordinatrice. "Sachant que la semaine dernière on était à environ 100, 150 personnes par jour", abonde Corinne, la médecin responsable du centre.