La campagne de vaccination anti-grippale commencera "le 13 octobre"

L'Académie nationale de médecine a demandé à ce que le vaccin contre la grippe soit rendu obligatoire pour les personnels soignants.
L'Académie nationale de médecine a demandé à ce que le vaccin contre la grippe soit rendu obligatoire pour les personnels soignants. © GEORGES GOBET / AFP
  • Copié
Europe 1 avec AFP
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a insisté jeudi sur l'importance de cette vaccination cette année, notamment chez les plus fragiles, en raison de la forte recrudescence de l'épidémie de coronavirus.

La campagne de vaccination contre la grippe commencera "le 13 octobre", a déclaré jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran, soulignant son importance accrue cette année pour les "publics vulnérables" et les soignants, afin de ne pas surcharger les hôpitaux confrontés à l'épidémie de Covid-19.

"Nous devons faire extrêmement attention à la vaccination des publics vulnérables et des soignants", a-t-il indiqué devant la commission d'enquête du Sénat sur la gestion sanitaire de l'épidémie de Covid-19. Le ministre a reconnu que le taux de vaccination trop faible chez les professionnels de santé représentait un "vrai enjeu".

 

Rendre le vaccin obligatoire pour le personnel soignant

De nombreuses voix, dont l'Académie nationale de médecine, ont réclamé que le vaccin contre la grippe soit rendu obligatoire pour le personnel soignant, pour diminuer le risque d'une saturation des services hospitaliers par l'addition de cas de grippe sévère aux cas de Covid-19.

"L'obligation passerait, je pense, par la loi, je ne suis même pas sûr que si nous voulions le faire, nous aurions le temps dans les délais impartis", a répondu Olivier Véran. "Pour la première fois, en plus des commandes des officines, nous avons procédé à des sécurisations de commandes d’Etat et nous avons 30% de doses de vaccins en plus que les années précédentes", a-t-il en revanche assuré.

Il a également expliqué que "les conclusions de l'épisode grippal dans l'hémisphère sud" pouvaient laisser espérer une épidémie plus tardive que les autres années et moins virulente, grâce notamment à la pratique accrue des gestes barrière en raison de l'épidémie de Covid-19.