Études de santé : le "numerus clausus" relevé de 10% en 2019

Le nombre d'étudiants qui seront admis en deuxième année de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme va augmenter.
Le nombre d'étudiants qui seront admis en deuxième année de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme va augmenter. © DOMINIQUE FAGET / AFP
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Europe1.fr avec AFP
A la rentrée de septembre, le nombre d'étudiants qui seront admis en deuxième année de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme augmentera de 10% par rapport à l'an dernier.

Le nombre d'étudiants qui seront admis en deuxième année de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme à la rentrée de septembre augmentera de 10% par rapport à l'an dernier, selon un arrêté paru au Journal officiel durant le weekend de Pâques. Qualifié d'"absurdité" par Emmanuel Macron, qui a promis sa suppression à partir de 2020, le "numerus clausus" sera ainsi porté à un niveau record pour son avant-dernier millésime.

Pour les quatre filières, 14.928 places seront ouvertes, toutes voies d'accès confondues, soit 1.405 de plus qu'en 2018, selon l'arrêté publié dimanche. La hausse sera plus spectaculaire en médecine (9.314 places, +1.109) et en dentaire (1.320 places, +117), mais tout de même sensible en pharmacie (3.261 places, +137) et en maïeutique (1.033 places, +42).

En 2020, le quotas d'étudiants déterminé par les universités

Cet arrêté de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, précède de quelques semaines à peine le concours de fin de première année commune des études de santé (Paces). La Paces et le "numerus clausus" doivent être supprimés à partir de la rentrée 2020, dans le cadre de la loi santé adoptée à l'Assemblée nationale et dont l'examen au Sénat est prévu en juin. 

Ce texte prévoit que les quotas d'étudiants admis en 2ème ou 3ème année seront à l'avenir déterminés par les universités, en accord avec les agences régionales de santé, selon les capacités et les besoins du territoire. Agnès Buzyn affirmait en février que cette réforme avait notamment pour but d'"augmenter de 20% à peu près le nombre de médecins formés".