Dans 35% des cas, les proches refusent le prélèvement d'organes sans même connaître les volontés du défunt. 0:45
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Mélanie Gomez et O.G , modifié à
A partir du 1er janvier, nous serons tous des donneurs présumés. A moins d'exprimer son refus selon des modalités qui vont bientôt changer.

La sortie du film Réparer les vivants (le 1er novembre), qui évoque le délicat sujet du don d'organes, est l'occasion pour l'agence de biomédecine de communiquer autour des nouvelles règles qui vont bientôt régir les dons, alors que le nombre de personnes prélevées a augmenté de 56,5% depuis l'an 2000. À partir du 1er janvier 2017, nous serons tous des donneurs présumés, à moins d'avoir clairement exprimé notre refus.

Déclarer son refus sur Internet. La loi précise comment signaler officiellement son refus du prélèvement d'organes. Le moyen principal reste le registre principal du refus. Jusqu'à présent, pour l'exprimer il fallait envoyer un courrier par la poste. On pourra désormais le faire directement sur un site internet sécurisé. Cette inscription est révocable à tout moment et l'on peut aussi s'opposer uniquement au don de certains organes.

Cette opposition peut égalementêtre connue par deux autres moyens, précise le professeur Bastien de l'agence de biomédecine. "Le refus peut être un témoignage écrit avec son adresse son nom et sa date de naissance", détaille-t-il. "Soit un témoignage oral mais qui va demander une retranscription et une signature par le proche qui portera ce témoignage". Dans 35% des cas, les proches s'opposent au prélèvement d'organes et souvent car ils ne sont pas au courant de la volonté du défunt.