"Réparer les vivants" est une adaptation du best-seller de Maylis de Kerangal, réalisée par Katell Quillévéré.
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Mélanie Gomez avec G.P.
Mardi sort en salles le film Réparer les vivants, une adaptation du best-seller de Maylis de Kerangal, réalisée par Katell Quillévéré.

C'est une séance de cinéma qui pourrait bien tous nous faire réfléchir. Mardi sort en salles Réparer les vivants, en partenariat avec Europe 1, une adaptation du best-seller de Maylis de Kerangal réalisée par Katell Quillévéré, avec Tahar Rahim, Emmanuelle Seigner et Anne Dorval.

"Un enjeu de temps". Le film s'organise comme une sorte de triptyque. D'un côté, une femme en attente d'une greffe, de l'autre des parents qui doivent dire s'ils acceptent de donner les organes de leur fils décédé et au milieu, le personnel médical. Pour les besoins du film, la production a notamment fait appel à l'équipe de Régis Quéré, coordinateur de prélèvement d'organes à l'Hôpital Necker à Paris. Il raconte au micro d'Europe 1 la difficulté des équipes de médecine au quotidien. "Il y a un enjeu de temps. Les greffes, il faut aussi qu'elles puissent être faites le plus vite possible", explique-t-il.

"La difficulté d'aborder les choses en allant assez vite". Un rôle extrêmement délicat, entre tact et urgence. "L'idée, c'est que cette question du don d'organes ne devienne ni une pression, ni trop brutale", souligne le coordinateur. "C'est toute la difficulté d'aborder les choses en allant assez vite", indique Régis Quéré. "Evidemment quand la position de la personne est connue,  (...) pour les familles, c'est tout de suite plus simple", conclut-il.