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«Des patients n'ont pas de médecin traitant» : dans le Tarn, la mission de solidarité obligatoire particulièrement attendue

Margaux Bongrand - Mis à jour le . 1 min

151 zones rouges, des déserts médicaux, ont été dévoilées ce vendredi par le ministère de la Santé. Des zones qui vont bénéficier en priorité du renfort de médecins généralistes, des permanences de soins sur la base de volontariat seront mis en place à partir de septembre. Parmi ces zones rouges, quatre ont été identifiées dans le Tarn où s'est rendu la reporter d'Europe 1.

Ils ont été dévoilés ce vendredi par le ministère de la Santé. 151 zones rouges, des zones en pénurie de médecins, ont été identifiées sur le territoire national, dont quatre dans le Tarn. Ce département ne compte que 77 médecins pour 100.000 habitants, c'est quatre fois moins que la moyenne nationale. 

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"On a des médecins qui ne peuvent plus prendre de patients et on a des zones dans lesquelles des patients n'ont pas de médecin traitant. Le plus ennuyeux, ce sont les patients en infection longue durée", explique Cendrine Blazi, directrice de l'Agence régionale de santé du Tarn. 

"L'objectif, c'est de ne plus avoir de patients démunis sur les territoires"

"Dans le Tarn, on sait que d'ici 2035, on va avoir 40% de médecins généralistes qui vont partir à la retraite. Donc ce pacte permet d'anticiper cette difficulté et de nous y préparer et de trouver des solutions. L'objectif, c'est de ne plus avoir de patients démunis sur les territoires", affirme Cendrine Blazi.  

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La mission de solidarité obligatoire va permettre à des médecins généralistes de renforcer les effectifs deux fois par mois, une mesure très attendue : "Il va venir booster nos actions. On est en train d'identifier les cabinets qui pourront accueillir ces médecins volontaires. Après, il faut trouver les médecins volontaires. On va questionner nos communautés de professionnels pour savoir qui peut venir. Il faut qu'on voit dans les communes comment on va pouvoir informer les patients, qu'il y aura des rendez-vous. C'est vraiment du cousue main". 

Parmi les autres mesures, un médicobus est mis en place à partir du mois d'octobre dans le nord du département.