Déserts médicaux : 151 «zones prioritaires» vont recevoir le soutien de médecins généralistes dès septembre
Les endroits les plus touchés par la pénurie de médecins où dès septembre, des généralistes issus de territoires mieux pourvus seront envoyés pour effectuer des consultations jusqu'à deux jours par mois. Mesures annoncées par le gouvernement en avril dernier pour lutter contre les déserts médicaux. 151 zones rouges qui repondent à des critères bien précis.
Le gouvernement au secours des territoires qui connaissent une pénurie de médecins. L'exécutif a identifié 151 "zones rouges" sur l'ensemble du territoire. Des zones qui ont été définies en fonction du nombre de patients, du nombre de soignants qui exercent sur le territoire ou encore de la distance avec le centre de santé le plus proche.
Les pathologies des habitants ont aussi été analysées. Les Agences régionales de santé ont, par exemple, tenu compte du nombre des patients en ALD, c'est-à-dire qui souffrent d'une affection longue durée et qui ont donc régulièrement besoin de soins. Ces 151 zones prioritaires sont réparties un peu partout en France, dans les départements de la Creuse, de Lyon, de Haute-Loire, l'Aude ou encore dans les Landes.
Un système sur la base du volontariat avant de l'imposer
Le principe, c'est qu'à partir du 1er septembre, les médecins volontaires, que ce soit des généralistes ou des spécialistes qui exercent en zone bien dotée, effectuent jusqu'à deux jours de travail par mois dans l'un des territoires où l'accès aux soins est compliqué.
Le système reposera sur la base du volontariat pour commencer, mais le gouvernement veut, à terme, l'imposer à tous les professionnels. À partir du 1er septembre donc, ce sont plus de deux millions de Français qui pourront bénéficier d'un accès aux soins facilités.