Coronavirus : novembre "très tendu" malgré le confinement, avant une décrue

Les projections de l'Institut Pasteur évaluent à 6.000 le nombre de patients en réanimation vers la mi-novembre.
Les projections de l'Institut Pasteur évaluent à 6.000 le nombre de patients en réanimation vers la mi-novembre. © Île-de-France
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avec AFP , modifié à
Le pic d'hospitalisation de malades du Covid-19 devrait se produire la "deuxième semaine de novembre", a déclaré dimanche l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique. Selon lui, le mois de novembre sera "très tendu" dans les hôpitaux, avant une probable baisse dans un mois.

Le pic d'hospitalisation de malades du Covid-19 devrait se produire la "deuxième semaine de novembre", a déclaré dimanche l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, pour qui novembre sera "très tendu" dans les hôpitaux, avant une probable baisse dans un mois.

Un pic d'hospitalisations lors de la deuxième semaine de novembre

"On s'attend à un pic des hospitalisations, je dirais sur la deuxième semaine de novembre. Sur le pic de réanimation, c'est la troisième semaine de novembre, et ensuite on verra une décroissance, a-t-il expliqué lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Une évolution "qui fait qu'on ne reviendra au niveau" actuel "que dans un mois".

6.000 patients en réanimation vers la mi-novembre ?

"On va avoir une période où ça va grimper, on ne peut pas l'empêcher", a développé le médecin. "Ça va redescendre, revenir là où on est aujourd'hui dans un peu près un mois". Ses propos reprennent les dernières projections de l'Institut Pasteur, transmises au Conseil scientifique, qui guide le gouvernement.

Les projections de l'Institut Pasteur évaluent à 6.000 le nombre de patients en réanimation vers la mi-novembre, si le reconfinement entamé vendredi produit le même ralentissement des contaminations qu'au printemps, lors du premier confinement.

"Il faudrait deux mois de confinement pour freiner drastiquement la circulation du virus"

Selon Arnaud Fontanet, "si le confinement fonctionne bien (...) on peut s'attendre à une baisse de 65 à 80% des infections". Mais il faudrait deux mois de confinement pour freiner drastiquement la circulation du virus, observe-t-il, ce qui prolongerait les restrictions à la période des fêtes de fin d'année.

"Ce Noël ne sera pas comme les années précédentes", prévient-il, prévoyant une circulation "encore importante du virus" à cette période. Le ministre de la Santé Olivier Véran a tenu des propos similaires dans le JDD. Noël "ne sera pas une fête normale" cette année, a-t-il dit.