Ouigo 2:10
  • Copié
Coline Vazquez , modifié à
Alors que le président a appelé les Français a limiter leurs déplacements, ces derniers sont peu nombreux à prendre le train où l'inquiétude se ressent, comme en témoigne Axel Douard, chef de bord sur les trains Ouigo, au micro de la matinale de Matthieu Belliard sur Europe 1.

Il n'y aura pas d'interdiction des transports publics, a déclaré Emmanuel Macron lors de son allocution, jeudi soir. Le chef de l'Etat a néanmoins appelé les Français à limiter leurs déplacements au strict nécessaire. Et les trains se sont déjà vidés, à mesure que l'épidémie de coronavirus s'est propagée dans l'hexagone, comme le constate Axel Douard, chef de bord sur les trains Ouigo, au micro d'Europe 1.

"Il y a des trains qui ont plus de 600 places par rames, ça fait un peu plus de 1.300 places et actuellement, sur les derniers jours, on a 200 places par rame. Donc on peut faire un aller-retour sur Montpellier, ou sur Bordeaux, ou sur Nantes avec 400 personnes au total, ce qui est peu au lieu des 1.300", décrit-il au micro d'Europe 1.

"On est formés et équipés"

La psychose, il la ressent à bord. Des "gens, qui malgré le fait qu'ils n'aient pas l'air malade, qu'ils ne toussent pas, mettent des masques ou bien dès qu'il y a une personne qui tousse les gens dans l'environnement immédiat demande à être replacé et éventuellement sur un autre étage", raconte Axel Douard qui précise qu'une "'task force' au niveau national pour la SNCF a été mise en place dès le début de la crise".

Tous ont été "sensibilisés quotidiennement avec des messages et pour tous les chefs de bord, on a une fiche réflexe qui nous permet de prendre en charge immédiatement une personne suspectée d'être contaminée", ajoute-t-il rappelant que "seul un médecin peut diagnostiquer le coronavirus". "Mais effectivement, on est formés et équipés depuis quelques jour avec des masques individuels pour une prise en charge avec le Samu 15", conclut-il.