Centres de vaccination : l'Île-de-France va réduire la voilure d'un quart pendant l'été

En région Île-de-France, certains centres de vaccination vont fermer cet été. (Image d'illustration)
En région Île-de-France, certains centres de vaccination vont fermer cet été. (Image d'illustration) © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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Europe 1 avec AFP
À l'approche des grandes vacances, un quart des centres de vaccination d'Île-de-France s'apprêtent à fermer leurs portes, l'offre vaccinale devrait toutefois être maintenue à hauteur de 82% des capacités d'injections actuelles. 

Près d'un quart des centres de vaccination d'Île-de-France fermeront en juillet et août, indique mardi l'agence régionale de santé (ARS), qui assure néanmoins que tous les centres de Seine-Saint-Denis "devraient rester ouverts" et prévoit de multiplier les "opérations spéciales". 

A l'approche des grands départs en vacances, toutes les ARS ont reçu pour consigne de préparer leur "plan de continuité d'activité" en matière de dépistage et de vaccination contre le Covid-19. Un exercice réalisé avec les maires et les préfets, pour à la fois anticiper la demande estivale et garantir une offre suffisante, en tenant compte des congés des soignants et de la volonté de certains élus de récupérer les locaux mis à disposition.

Résultat des courses : en Île-de-France, entre le 5 juillet et le 29 août, "l'offre vaccinale devrait être maintenue à hauteur de 82% des capacités d'injections et de 77% du nombre de centres".

"Aller vers" le public

L'ajustement ne sera pas le même dans tous les départements franciliens. Ainsi, "en Seine-Saint-Denis 100% des centres devraient rester ouverts pendant l'été", la proportion allant décroissant dans le Val-de-Marne et le Val-d'Oise (85%), en Seine-et-Marne (74%), dans l'Essonne (73%), à Paris (70%), dans les Hauts-de-Seine (62%) et enfin dans les Yvelines (42%). En parallèle, la démarche "d'aller-vers" va se poursuivre avec des "opérations spéciales" ciblant des "espaces très fréquentés" comme la Canopée des Halles au cœur de la capitale, mais aussi des "populations particulières" (étudiants, femmes enceintes, chauffeurs-livreurs), ou encore des "publics précaires" (travailleurs migrants, bidonvilles).

Même chose côté dépistage, avec des "actions spécifiques" prévues "sur des aires d'autoroute" et l'utilisation de 315.000 autotests dans des "secteurs à risque" comme les hôtels, campings ou bases de loisirs.