Zemmour loue le «patriotisme héroïque» de Zelensky face à «l'agresseur» Poutine

Eric Zemmour
Eric Zemmour a loué mercredi soir sur CNews le "patriotisme héroïque" du président ukrainien Volodymyr Zelensky © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP
Sous le feu des critiques pour des propos jugés pro-russes, le candidat d'extrême droite Eric Zemmour a loué mercredi soir sur CNews le "patriotisme héroïque" du président ukrainien Volodymyr Zelensky face à "l'agresseur" russe Vladimir Poutine.

Sous le feu des critiques pour des propos jugés pro-russes, le candidat d'extrême droite Eric Zemmour a loué mercredi soir sur CNews le "patriotisme héroïque" du président ukrainien Volodymyr Zelensky face à "l'agresseur" russe Vladimir Poutine. Alors qu'il décrivait lundi encore M. Poutine comme un "démocrate autoritaire", Eric Zemmour a insisté cette fois sur le fait qu'il est le "seul agresseur".

Le "patriotisme d'agresseur" de Poutine

Il a aussi fustigé les déclarations du président russe sur la "dénazification" de l'Ukraine: "le président Zelensky n'est pas un nazi, c'est grotesque, je sais que Zelensky est juif et il est accusé de nazisme, (...) je trouve ça grotesque et indigne". Eric Zemmour a salué le "patriotisme héroïque" de Zelensky face au "patriotisme d'agresseur" de Poutine, même si "chacun sont des êtres rationnels qui défendent leur pays.

Sur le fond, le candidat à la présidentielle n'a pas changé de position, en restant hostile à tout élargissement de l'Otan dont, selon lui, "il faut fermer la porte". Il a aussi répété qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne n'est, selon lui, "pas une bonne idée". Comme Marine Le Pen, il a critiqué les livraisons d'armes à l'Ukraine: "je comprends bien l'objectif pour affaiblir les Russes mais je pense aussi que ça va coûter très cher en vies humaines". Les Ukrainiens "ne gagneront pas contre la Russie, ils pourront retarder l'échéance".

Accueil des réfugiés en Pologne

Au sujet des réfugiés ukrainiens, il a répété privilégier un accueil en Pologne, et pas en France, un "principe" qu'il est le seul candidat à la présidentielle à défendre. Mais "s'il y en a qui arrivent je ne vais pas les renvoyer, c'est dans Schengen", a-t-il nuancé, reconnaissant que des Français voulaient en accueillir.

Le candidat Reconquête! s'est opposé aux sanctions économiques les plus sévères dont il redoute les conséquences en France. Il a de nouveau plaidé pour un "traité de paix", basé sur un statut neutre de l'Ukraine, associé au respect de "l'intangibilité" de ses frontières.