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Relations entre Paris et Alger : «Fallait-il se taire quand le président Tebboune cultivait une haine anti-français ?», demande Bruno Retailleau

Julien Moreau - Mis à jour le . 1 min
Relations entre Paris et Alger : «Fallait-il se taire quand le président Tebboune cultivait une haine anti-français ?», demande Bruno Retailleau
Relations entre Paris et Alger : «Fallait-il se taire quand le président Tebboune cultivait une haine anti-français ?», demande Bruno Retailleau Europe 1 / © Europe 1

Le chef de file des Républicains, Bruno Retailleau, était invité, ce mercredi 19 novembre, lors de la Grande Interview Europe 1 - CNEWS. L'ancien ministre de l'Intérieur est revenu sur les relations entre Paris et Alger et les relations que la France a avec Abdelmadjid Tebboune, le président algérien.

Sur le plateau de la Grande Interview Europe 1-CNEWS, ce mercredi 19 novembre, Bruno Retailleau n’a pas caché sa satisfaction après le retour en France de l’écrivain Boualem Sansal. Un "symbole", dit-il, louant un homme qui "a adopté la France par l’encre versée" et dont la libération représente pour lui une victoire du combat mené en faveur de la liberté. Mais pour le sénateur LR, cette issue heureuse ne doit pas masquer les limites, selon lui, de la méthode employée par l’exécutif dans ses relations avec Alger.

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Interrogé sur l’efficacité d’un "dialogue apaisé", tel que revendiqué par le gouvernement, Bruno Retailleau rejette fermement cette lecture. Il cite l’exemple de Christophe Glaize, ressortissant français incarcéré en Algérie depuis mai 2024 "dans la plus grande discrétion", pour illustrer ce qu’il considère comme l’échec de la diplomatie silencieuse. "La démonstration est faite que cette méthode ne fonctionne pas", juge-t-il.

Pour le responsable des LR, rester silencieux face aux "prises d’otages", aux "barbouseries" imputées aux services secrets algériens sur le sol français, ou encore aux refus répétés d’Alger de reprendre des personnes sous OQTF constituait une forme d’abandon. 

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"Fallait-il se taire quand Abdelmadjid Tebboune cultivait une haine anti-française ? Au nom de quoi faudrait-il toujours courber l'échine ?", interroge-t-il, estimant que la fermeté n’est pas une provocation mais une exigence. Le sénateur insiste sur la distinction entre le peuple algérien et le régime en place, qu’il décrit comme "très isolé sur la scène internationale".