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Vote de confiance : la chute du gouvernement Bayrou serait «un drame pour la France», estime Thierry Breton

Europe 1 . 1 min

Le Premier ministre a sollicité le vote de confiance des députés sur la question du budget ce lundi à l’Assemblée, mettant ainsi son poste en jeu. Thierry Breton, ancien commissaire européen au Marché intérieur et invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Echos ce dimanche, estime que la chute du gouvernement Bayrou serait "un drame pour la France".

Quelles conséquences pour la France ? Lundi après-midi, le Premier ministre met son poste en jeu à l'Assemblée nationale, en sollicitant un vote de confiance des députés sur la question du déficit public. Avec cela, l’Hexagone connaîtra probablement la chute du gouvernement Bayrou. Mais pour Thierry Breton, ancien commissaire européen au Marché intérieur et invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Echos ce dimanche, cela serait "un drame pour la France". 

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"La France retombera dans les affres"

"Parce que ça veut dire que nous n’allons pas avoir de budget, encore. C’est cela que ça veut dire. Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt. À partir de demain [lundi], si jamais François Bayrou tombe, et il tombera par la faute des socialistes, parce qu’il faut appeler un chat un chat, la France retombera dans les affres dans lesquelles elle est depuis la dissolution", insiste-t-il au micro d’Europe 1.

Selon lui, "malgré les efforts qui ont été faits pour trouver des gouvernements de coalition, les uns tombent après les autres". "Si François Bayrou tombe, ce que je ne souhaite pas, on ne va pas avoir de budget alors que nous sommes aujourd’hui le pays qui est le plus mal en point de tous les Etats de la zone euro. Nous avons plus de 6% de déficit, on va donc augmenter à nouveau la dette de 170 milliards d’euros cette année", déplore l’ancien ministre de l’Economie. 

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Pour Thierry Breton, "il y a cette boule de neige qui met la parole de la France en péril". "Parce qu’aujourd’hui, on n’est plus entendu. Un pays qui ne compte pas, c’est un pays qui ne compte plus, or on a cessé de compter", conclut-il.