Une visite d'État du président Emmanuel Macron, accompagné de son épousé, aura lieu le 1er décembre à Washington. 1:31
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Jacques Serais, édité par Laura Laplaud
Une visite d'État du président Emmanuel Macron, accompagné de son épouse, aura lieu le 1er décembre à Washington, a annoncé la parole-parole de la Maison Blanche. Le chef d'État français sera reçu par Joe Biden. Un signal fort envoyé par les États-Unis puisqu'il s'agit de la première visite d'État organisée depuis l'élection de Joe Biden.

C’est un nouveau voyage qui vient d’être ajouté sur l’agenda d’Emmanuel Macron. La Maison Blanche a annoncé lundi soir que le président français et la Première dame seront reçus le 1er décembre à Washington par Joe Biden. Et pour l’occasion, comme avec Donald Trump en avril 2018, la Maison Blanche va mettre les petits plats dans les grands : ce sera une visite d’État.

La plus haute forme de rencontre diplomatique

Une rencontre d'État est la plus haute forme de rencontre diplomatique. Une réception en grande pompe qui sera notamment marquée par un dîner d’État, comme l'a annoncé la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre. 

"Cette visite témoignera de la profondeur et de la vigueur de la relation entre les États-Unis et la France, notre plus vieil allié. Notre relation est fondée sur des valeurs démocratiques partagées, des liens économiques et une coopération en matière de défense et de sécurité."

Première visite d'État depuis l'élection de Joe Biden

Un signal fort envoyé par Washington puisque ce sera la première visite d’État organisée à la Maison Blanche depuis l’élection de Joe Biden. Cela alors qu’il y a un an, à la même période, les deux dirigeants traversaient une brouille diplomatique inédit à la suite de l’implication des États-Unis dans l’annulation par l’Australie de l’achat de sous-marins français, le fameux contrat du siècle.

Mais depuis, la guerre en Ukraine a rebattu les cartes et Washington a doublé ses exportations de gaz naturel liquéfiés vers l’Union européenne. Comme à Alger le mois dernier, la crise énergétique sera donc au cœur du déplacement présidentiel.