Violences à Aurillac : «On ne peut pas s'habituer à cela», s'alarme Thomas Ménagé

La fête a tourné à l'affrontement. Lors de la première soirée du festival de théatre de rue a Aurillac, près de 300 personnes ont affronté les forces de l'ordre, détruisant par la même occasion du mobilier urbain ainsi que des vitrines de commerces. Un acte qui désespère le maire de la commune, alors que la ville est confrontée depuis plusieurs années à une montée de la violence lors de cet événement. 

Invité ce vendredi matin au micro de La Grande interview Europe 1, le député Rassemblement national du Loiret Thomas Ménagé, s'alarme de la situation. "Ce que l'on constate notamment l'été, en période estivale, ce sont des violences qui viennent régulièrement de l'extrême gauche, comme par exemple des raves parties contre lesquelles l'État n'agit pas. Ce sont des extrémistes qui sont là parfois pour en découdre. Et ça touche malheureusement tous les territoires, ça touche tous les lieux culturels, ça touche tous les événements populaires", regrette-t-il au micro de Thomas Schnell.

"Il faut reprendre tout cela en main"

"On ne peut pas s'habituer à cela. Il y est une faillite de l'État, une faille totale et une inaction, c'est-à-dire qu'on laisse à chaque fois aussi les personnes s'installer, on n'agit pas dès les premiers jours, on a aussi une volonté de ne pas faire de vagues", s'alarme le député. 

"Il faut reprendre tout cela en main parce que les Français en ont ras-le-bol. Les Français en période estivale doivent pouvoir profiter en famille, calmement de ces moments, sans prendre le risque de voir des débordements et de vivre dans une insécurité permanente", conclut-il.